Révision Bioéthique 22 janvier 2011

26 01 2011

En lisant l’article de La Croix, « L’anonymat du don de gamètes pourrait finalement être maintenu, » j’ai trouvé quelques points intéressants. Ils disent, « Pour favoriser l’AMP (assistance médicale à la procréation) avec don d’ovules, la Commission prévoit ainsi de supprimer l’une des conditions actuellement posées au don : celle d’avoir déjà un enfant. Car avec cette condition, « le problème, c’est que la plupart des ovocytes sont donnés par des femmes de plus de trente ans », souligne Jean Leonetti. » Nous comprenons ce problème. Nos donneuses chez Extraordinary Conceptions doivent:

  • avoir moins de 30 ans
  • être en bonne santé
  • ne pas prendre de drogues
  • avoir leurs règles régulièrement
  • n’avoir aucune maladie génétique ou sexuelle
  • ne pas fumer

Nous leur demandons de nous envoyer des photos d’enfance, quand elles étaient bébés, leur adolescence, et nous leur posons des questions médicales de leurs ancêtres, jusqu’à leurs arrières-grand parents. Nos donneuses doivent signer une attestation que toutes les informations qu’elles nous a donné sont correctes, et elle sont légalement responsable si elles nous ont pas pas dit la vérité. Nous comprenons l’importance des bons ovules, et nous vous les fournissons.

Il y avait une autre phrase qui m’a piqué l’intérêt: « On parle sans cesse de la gestation pour autrui, qui, si elle était autorisée, ne concernerait que quelques centaines de femmes par an, alors que le manque d’ovocytes plonge des milliers de couples dans la détresse », témoigne le professeur François Olivennes, gynécologue (Paris).

N’avons nous pas tous les droit d’avoir ce qui vient naturellement à presque toute les autres? Les nombres des femmes qui nécessite une femme porteuse est peut-être moins important que celui qui nécessite les don d’ovocytes, mais elle-mêmes ne sont pas moins importantes!





Ramener votre bébé en france

16 12 2010

Ceci n’est pas une chose très facile à faire. C’est pour ça qu’on vous suggère de parler avec un avocat spécialisé en famille avant que votre bébé soit né.

Nous avons eu plusieurs clients françaises, belges, et suisses – tout en sachant que la gestation pour autrui est illégal dans ces pays. Par contre, pour bien être sûr de ne pas avoir de bébés « sans-papiers, » il faut savoir comment ne pas vous créer des obstacles, vous-même. On lit l’histoire de Sylvie et Dominique Mennesson et on apprend comment ne pas procéder (l’ambassade les a dénoncé?!); malheureusement pour eux – mais bien pour vous – ce sont eux qui, en ayant pris le mauvais chemin, vous montre les directions vers le bon. D’ailleurs, nous les applaudissons pour tout le travail qu’ils fassent pour la cause avec leurs société, CLARA (lien à la gauche). Espérant que la France les écoutera bientôt…

Bonne soirée,

Kaytee

PS: Vous pouvez devenir notre fan sur Facebook, simplement allez sur notre page, et cliquez sur « like »





Martine

22 05 2010

Martine,

Tout d’abord je tiens a vous remercier en mon nom, et au nom de ce couple dont vous avez commenté le témoignage.

Nous avons été très très touché par vos mots et vos pensées.

Pour adresser vos questions, je sais qu’il y a toujours de la place pour un changement. Et je souhaite qu’un changement pour le mieux de tous puissent continuer de grandir a tous les niveaux de la vie en France, en Belgique en Suisse, en Europe et ailleurs. Nous souhaitons au fond une vie harmonieuse pour chacun.

C’est une des raisons pour laquelle je souhaite m’investir personnellement dans la creation d’un pont entre les Etats Unis et l’Europe.

Imaginez un monde ou ces couples pleins d’amour puissent avoir recours aux ressources disponibles de la science. Ces couples qui pour une raison ou une autre ne peuvent pas, ou ne peuvent plus avoir d’enfant, peuvent être mis en relation avec les personnes qui veulent aider. Ce monde existe déjà, avec encore beaucoup d’obstacles et la recherche de nouvelles solutions.

Il est possible d’organiser un mouvement de générosité afin d’aider ces couples ( vous serez peut être surprise d’apprendre que cela existe énormément aux Etats Unis)
Il est possible de sensibiliser les personnes qui souhaitent aider d’autres couples. Et je souhaite être présent dans cette aventure autant wue possible.

Je vais tacher d’organiser cela tout en créant une structure qui puissent supporter votre idée tout en aidant des couples ayant le désire de fonder une famille.

Vous pouvez d’ailleurs m’aider dans cette démarche peut être. Chaque personne qui lit ce blog ou entend parler de cela peut nous aider. Nous pouvons ensemble créer ce changement!

Peut être que certains me dirons que je suis trop optimiste, et c’est peut être vrai. J’ai confiance en mon prochain. Je souhaite aider de mes propres mains. Il est possible de réaliser tant de chose de nos vie, si précieuses. Je peux changer ce monde avec mes propres mains, un peu a la fois. Mais d’autres personnes, tout comme vous Martine, doivent utiliser leur mains aussi.

Il est possible de se rendre compte, peut être, qu’il est si délicat de mettre un enfant au monde.





Temoignages

15 05 2010

Encore un autre temoignage sincère de cette femme européenne:

« Notre parcours purement médical et technique commence après plusieurs années d’essais naturels, échecs d’inséminations et examens qui révèleront des trompes bouchées.

Nous entrons donc dans l’univers des FIV, sans trop d’inquiétude, car rassurés par tout le corps médical affirmant nos grandes chances de réussite vu nos âges et résultats d’examens : « il n’y a pas de raisons…! ». Malheureusement, les 2 premières FIV (et multiples transferts d’embryons congelés qui s’y rapportent) furent des échecs (malgré de nombreux et soit disant beaux embryons !) dans un contexte d’hospitalisations d’urgence pour cause de fortes fièvres accompagnées de pertes étranges qui s’avèrent être des épanchements dans l’utérus. Conséquence de tout ça après cœlioscopie et hystéroscopie : intervention chirurgicale oblige : ablation des deux trompes !
A la fois triste d’avoir perdu cette partie de moi (qui me faisait femme avec toujours l’espoir d’un miracle) mais aussi rassurée et impatiente de recommencer puisque d’après la médecine c’était le seul point noir au tableau.
Mais, ce fût encore de grosses déceptions puisque ce sont de nouvelles séries d’échecs pour FIV 3 et 4, sans aucunes explications du corps médical à part ce fameux pourcentage connu de non réussite !

N’ayant plus vraiment confiance et d’espoir par ce corps qui rejette la vie, nous nous sommes tournés dans un premier temps vers l’adoption. Mais ce fût tellement compliqué et peu représentatif de nos espoirs familiaux que nous avons cherché une alternative possible. Et finalement, notre dernier espoir : la Gestation Pour Autrui.
Nous avons commencé à nous y intéresser de près lors d’un colloque organisé par le biais d’une association (CLARA) et la rencontre d’une agence spécialisée aux Etats-Unis (Extraordinary conceptions). Nous avons eu à cette occasion, des explications très précises du cheminement pour devenir parents. Nous en sommes ressortis très enjoués par la facilité, rapidité et évidence que l’on peut tous avoir son « bout de choux » tant rêvé !
Impatients et excités à la fois, nous avons pu continuer à échanger avec les Etats-Unis de retour à la maison et via internet. Nous avons obtenu des réponses rapides à chacune de nos questions et il n’appartient plus qu’à nous maintenant de donner le top départ.
Il apparaît évident, qu’en dehors du naturel et des FIV, la GPA s’avère être une grande chance de pouvoir avoir un enfant (nous ressemblant en ce qui nous concerne) et de vivre en quelque sorte les « 9 mois » tant connus par d’autres !

A ce jour, notre seul frein est le financement de cette aventure qui est un coût important et pour l’instant pas trop possible pour nous. Nous cherchons activement la solution car le temps presse maintenant ! »

Meme si cette femme a eu l’impression que son corps rejettait la vie, son cœur est pret a l’accueillir a bras ouvert.





C’est un changement de saison.

4 11 2009

Il y a beaucoup de raisons de penser que d’ici quelque temps la météo française va prendre quelques degrés. Le soleil de la Californie va prendre quelques vacances, et prendre la direction de Paris.

Il fait approximativement 32 degrés à San Diego en ce moment. Contre, quoi, 12 degrés a Paris. Oula la, je pense qu’il est temps de prendre les gants et les lunettes de soleil.

Le reportage de M6 sur la gestation pour autrui étant un succès, il est temps de penser à se rapprocher des personnes qui, en France, en Belgique, en Suisse, recherchent à dépasser leur problème de fertilité.

La rencontre en ces deux mondes : la Californie, où, en plus du soleil, a un droit à la reproduction par et pour autrui, et la France, ou les mentalités, bien que traversant la froideur du non-légal-par-rapport-a-la-gestation-pour-autrui, se réchauffent. Les temps changent, encore une fois, et le mouvement de pensée social, celui qui souhaite aller vers un futur ensemble, se rapproche chaque jour un peu plus du oui-la -gestation-pour-autrui-est-une-solution-humaine.

En tout cas, c’est ce que je pense, et cela n’engage que moi.

Il est vrai que dans ma carrière, l’éthique professionnelle, et l’ethique en général sont deux atouts que je tache de remettre en question à chaque fois que je doute de ma position, ou lorsque je découvre une autre position. Donc, simplement, parfois, je pense qu’il est raisonnable d’en déduire que d’autres personnes en font de même. Et pourquoi pas de hommes, et femmes qui par ce changement, ou cette remise en question, génèrent un réel tournant dans la vie sociétale.

Maintenant, le désir des personnes avec lesquelles je suis en contacte, est bel et bien réel. Un mélange d’émotion et de rêve les enveloppe. Vouloir une famille est pour certains d’entre eux, la réalisation de leur vie. Et même, ayant personnellement l’envie de porter une main vers ces personnes, il me semble parfois que la tache est bien grande lorsqu’elle est individuelle. La tache est peut être parfois plus complexe lorsque nous agissons en groupe, cependant, c’est souvent plus simple.

Ensemble on peut se focaliser sur la réussite dans les détails au lieu de combattre des obstacles.





Extraordinary Conceptions sur M6 ce 11/10/09

13 10 2009

Peut être avez vous vu le documentaire de Zone Interdit ce dimanche dernier. Le documentaire sur la gestation pour autrui aux Etats Unis. Eh bien, pour ceux qui l’on vu, je vous demande de commenter.

Ce blog est en train de grandir pour Extraordinary Conceptions. Et les efforts qui sont mis en mouvement tous les jours derrière ce blog, sont ceux qu’Extraordinary Conceptions génère pour la gestation pour autrui. Pour le don d’ovocyte.

Il est vrai que ce reportage-documentaire a mis en avant Stéphanie Caballero et Mario Caballero. Tous deux membres de cette agence de L’Institut de Mères Porteuses. Stéphanie, ou devrais-je dire Maitre Caballero, est la fondatrice de l’agence.

A eux deux ils ont permis a des couples de réaliser leur rêve de fonder une famille.

Ils sont tous deux passes à travers les IVF, des procédures  médicales, des examens médicaux. Pour enfin voir leur propre rêve se réaliser. Avoir des enfants, grâce à une gestatrice.

Pendant ce processus, ils ont pris la décision de créer leur propre agence. Leur souhait : pouvoir aider en retour des couples, des individus à avoir un enfant, quand la plupart des autres tentatives n’aboutissaient à rien.

Depuis prés de 10 ans maintenant, ce sont des centaines de bébé qui sont venus au monde grâce à leur souhait. Grace a leur propre combat, ils ont inspires d’autres personnes.

C’est vrai que des images valent bien des mots. Et c’est pour cela que je vais d’ici quelques jours, placer la vidéo de ce documentaire reportage sur le blog. Pour pouvoir avoir une idée de ce que je raconte.

Depuis que la chaine nationale M6 a diffusée ce sujet sur la Gestation Pour Autrui sur Zone Interdite, l’agence reçoit de nombreux contactes. Des personnes demandent aussi si elles peuvent faire un don d’ovocyte.

Pour ce cas particulier; il est possible de réaliser un don d’ovocyte en France. C’est légal. Il y a une liste d’attente de plusieurs années pour les personnes qui souhaite recevoir les ovocytes d’une donneuse. Alors le désir de donner vos propres ovocytes peut aider des couples en France à réaliser leurs rêves.

Bien sur la structure aux Etats Unis est plus professionnelle. Elle est un peu mieux huilée. La gestation pour autrui en France est encore dans une zone grise.

Pour les autres personnes, nous ferons de notre mieux pour vous aider à fonder une famille. Il n’y a pas de jugement sur votre situation. Et depuis près de 10 ans Stéphanie et Mario ont accumulé une connaissance internationale du sujet.

https://secure.extraconceptions.com/home.html est un bon point de départ si vous êtes bilingue français-anglais.

Pour les personnes qui préfèrent lire des informations en français http://www.institut-de-meres-porteuses.com/ est le meilleur point de départ.





La gestation pour Autrui : On est bientôt arrivé ?

25 08 2009

C’est la question que je me pose. A vrai dire, c’est la question que je vous pose !

J’étais sur Face book il y quelques heures de cela en train de chatter avec une amie française qui travaille en temps qu’aide soignante à Paris.

Cela fait longtemps que nous avons eu des nouvelles l’un de l’autre alors nous sommes restés ensemble pendant près de deux heures et demi à parlé de nos enfants, de la façon dont nous éduquons nos enfants, de nos carrières, du président Sarkozy, et de gestation pour autrui. Comme ma carrière est en relation avec l’assistance médicale à la reproduction, j’ai pris un peu de mon temps pour lui expliquer ce qui se passe un peu en ce moment en France et aux Etats-Unis.

Puis j’ai demande a mon amie ce qu’elle pense des gestatrices. Elle m’a très poliment écrit qu’elle est contre la GPA et les « mères porteuses. » Que ces personnes là ne savent même pas ce que c’est que d’être parent. Parce qu’elles ne mettent pas d’enfant au monde mais elles demandent a quelqu’un d’autre de le faire. Et cela n’est pas bien. Comment être une mère quand on ne peut pas ressentir ce que c’est que de porter un bébé ?

Dans un premier mouvement je me suis mis en boule. Apres tout c’est vraiment dur comme propos. Et puis je me suis rendu compte, en prenant du recul,  qu’il y avait quelques points qui avaient vraiment besoin d’être clarifiés.

Tout d’abord j’ai été très maladroit d’utiliser le terme « mères porteuses. » La connotation de cette expression tout droit venu des années 80 est trop grave pour être prise à la légère. Si vous vous rappelez un peu de ces années, quand des personnes parlaient « des mères porteuses », c’était presqu’une insulte. Et de nos jours ceci est considéré par certains « une atteinte à la dignité de la femme ». (Je me réfère à l’Association Clara qui est une importante ressource en faveur de la GPA) La prochaine fois j’y penserai à deux fois avant de choisir mes mots. Ma maman m’a pourtant bien dit de tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler. Tu as bien raison maman !

Donc au-delà d’un choix lexical inapproprié (celui qu’utilise Nadine Morano, secrétaire d’état chargée de la famille, est plutôt neutre : « femme porteuse ») il y avait des préjugés qui volaient dans l’air comme des papillons dans un champ de fleurs.

Tout d’abord l’idée que toutes les personnes qui se mettent en contact des gestatrices le font parce qu’elles ne veulent pas porter d’enfants elles mêmes. Je ne sais pas s’il y a des femmes qui se mettent dans cette situation. C’est possible que cela arrive. Cependant ce que je sais c’est que beaucoup de femmes et d’hommes vivent quelque chose de bien réel. L’infertilité. Cela peut prendre bien des formes. Il n’en reste pas moins que l’aide d’une femme porteuse semble être une solution à un problème que peu envisage.

Une autre idée est que l’adoption est plus « humaine », moins « science fiction » que d’avoir recours à l’assistance médicale à la reproduction. J’avoue que ne savais pas vraiment quoi dire lorsque quelqu’un me demandait : Pourquoi ils n’adoptent pas un enfant ? Il y a des enfants en Europe de l’Est qui sont orphelins et personne ne les aides ? Je suis tombé sur un article sur l’adoption. Il semblerait que pour chaque enfant qui se trouve dans un parcours d’adoption il y ait soixante quinze couples qui sont près à l’adopter. Et tout le monde ne qualifie pas. L’aisance financière n’est pas un critère de sélection. La santé en est un.

Il m’a fallu presque quatre mois pour commencer à construire une bibliothèque d’informations suffisante pour répondre à ces quelques simples questions. Imaginez combien d’efforts et d temps il faut à un pays pour répondre à la question de la légalisation ou pour sensibiliser de l’opinion publique.

On est bientôt arrivé ?





La GPA : D’un continent à un autre.

20 08 2009

J’ai déjà taché de faire un parallèle entre les Etats-Unis et la France. C’est une idée sur lequel je reviendrai probablement souvent. Il y a tellement de différences et de points communs. La vie de tous les jours m’emporte parfois loin de ce que j’ai appris en France. Comme dans le système Universitaire. Et parfois je suis « chez moi », et je partage un moment très agréable avec un ami. Parlant de tout et de rien pendant quelques minutes. Une conversation entre amis.

Une des caractéristiques de la culture américaine que je trouve fondamentalement opposée à ma culture française est dans l’individualité. Ce n’est pas ici une quête d’individualité mais une culture d’individu. Ce que j’entends par l à c’est que le territoire est tellement grand et la distance physique entre chaque personne peut être si importante que chaque personne a l’espace nécessaire et utile pour grandir en temps qu’individu dans une collectivité. Cela crée une société ou tout semble possible parce que chacun peut être qui il veut.

Je vais vous donner un exemple qui reste dans l’orientation générale de ce blog ; la gestation pour autrui.

La personne dont je vais parler maintenant est une femme dans la quarantaine qui a eu un parcours que je trouve individuel. Il y a 8 années de cela, après une carrière active dans le monde du marketing, elle souhaite devenir maman. La mauvaise nouvelle tombe comme une pierre. Elle est infertile. Je sais qu’elle préfère dire d’elle-même qu’elle à des problèmes de fertilité. Elle se sent moins blessée par cette idée. Ce n’est pas le genre de personne qui se laisse abattre par une mauvaise nouvelle. Elle consulte beaucoup de spécialistes, beaucoup de procédures médicales sont essayées. Toujours aucun résultat.  Finalement elle adopte l’idée de suivre un processus de gestation assistée. Quelques mois après cela elle est maman. Sa relation avec le monde de l’assistance médicale à la reproduction assistée aurait très bien pu s’arrêter là.

Laissez moi vous parler un peut de ce qui s’est passé après. Elle est retournée à l’école. Et quelques années plus tard elle est devenue avocate spécialisée en droit de la reproduction assistée. Connaissant le parcours qu’une femme doit suivre pour recevoir un enfant grâce au don d’une gestatrice, elle décide de fonder une agence, avec son mari. Cette agence peut aider des femmes dans la même situation. Des femmes avec des problèmes de fertilité.

Bien sur cela se passe sur plusieurs années. Cette femme, américaine, qui a rencontré et aidé beaucoup d’individus dans son pays est maintenant sollicitée par des couples français. Couples hétérosexuel, couples homosexuel. Des individus qui partout dans le monde se trouvent face aux mêmes problèmes qu’elle a du affronter il y a de cela quelques années.

Cette histoire à elle seule donne un exemple des différences et des points communs entre la France et le Etats-Unis.

Ce que je trouve de commun avec la France c’est bien sur cet esprit de dépassement des limites. Cet esprit fort et humble qui souhaite voir un rêve se réaliser.

Ce qui est différent ? Ce n’est pas exactement ce à quoi on peut s’attendre. Pour moi la différence est dans le temps. Un pays étant sur le chemin de l’autre. Avec sa propre « individualité ».