Relation avec d’autres blogs en rapport avec le Don d’Ovocyte

Je viens aujourd’hui vous présenter un autre blog ovocyte.fr. C’est un lien sur lequel vous voulez cliquer. Une fois là-bas vous allez vous sentir un peu moins seul !

 Il est vrai qu’il y a beaucoup plus de personnes du coté de la GPA qu’on pourrait l’imaginer. L’Association CLARA, (http://claradoc.gpa.free.fr/ ) qui est une association au cœur de la lutte juridique pour la reconnaissance des actes de naissance de leurs filles nées aux Etats Unis par GPA, ainsi qu’un appel en faveur de la légalisation de la GPA en France. L’Association MAIA, qui est une mine de ressources et d’informations (http://www.maia-asso.org/).

Et récemment j’ai eu la chance de découvrir un blog qui s’appelle Ovocyte. Leur phrase d’introduction décrit en quelques mots leur point de vue sur le don d’ovocyte. Et nous en dit déjà beaucoup concernant la douceur et l’humour de la « donneuse et de la receveuse qui parlent à d’autres donneuses et d’autres receveuses », et ceci dans une sincérité rafraichissante. Je partage cette phrase avec vous ici : ”l’Histoire de Dame Nature qui dans un premier temps, s’est plantée, mais qui propose une opportunité pour se rattraper … »

Derrière ce blog, deux femmes françaises, aux cœurs grands comme un beau nuage d’été. Elles souhaitent partager leurs démarches, leurs pensées et ce qu’elles ressentent durant une donation d’ovocyte. L’une d’entre elle fait la donation de ses ovocytes, « Mamacita » à l’autre qui souhaite se voir réaliser son rêve d’avoir une famille, « Lilipop ». Lilipop et Mamacita sont les pseudonymes, plutôt sympa je trouve, que ces deux femmes ont choisis, dans un souci de confidentialité. Je ne connais pas ces deux femmes personnellement, cependant je me ressource quand je lis leur blog et j’aimerai bien les avoir pour amis. Pourquoi ? Parce que ce qu’elles écrivent ce qu’elles ressentent. C’est authentique. Et surtout, elles n’y vont pas par quatre chemins pour dire ce qu’elles pensent d’elles-mêmes et des autres.

Lilipop, Mamacita, je tiens à vous dire que je suis très reconnaissant de recevoir votre visite sur ce blog. Je pense que vous avez eu, non seulement, le courage de surmonter des obstacles, et en plus vous avez la générosité de partager avec d’autres vos aventures.

J’utilise le mot d’aventures parce que je viens de lire l’article du 2 septembre et j’ai vraiment bien rigolé. Certaines situations, ou certaines conversations sont tellement irréalistes que parfois on se demande si on vient vraiment de les vivre.

Pour les personnes qui pensent à la donation d’ovocyte comme dernier recours afin de pouvoir fonder une famille, je vous conseille très chaleureusement ce blog.

Un grand réconfort peut naitre à la lecture des expériences de quelqu’un qui est sur un chemin que vous hésitez à prendre.

La gestation pour Autrui : On est bientôt arrivé ?

C’est la question que je me pose. A vrai dire, c’est la question que je vous pose !

J’étais sur Face book il y quelques heures de cela en train de chatter avec une amie française qui travaille en temps qu’aide soignante à Paris.

Cela fait longtemps que nous avons eu des nouvelles l’un de l’autre alors nous sommes restés ensemble pendant près de deux heures et demi à parlé de nos enfants, de la façon dont nous éduquons nos enfants, de nos carrières, du président Sarkozy, et de gestation pour autrui. Comme ma carrière est en relation avec l’assistance médicale à la reproduction, j’ai pris un peu de mon temps pour lui expliquer ce qui se passe un peu en ce moment en France et aux Etats-Unis.

Puis j’ai demande a mon amie ce qu’elle pense des gestatrices. Elle m’a très poliment écrit qu’elle est contre la GPA et les « mères porteuses. » Que ces personnes là ne savent même pas ce que c’est que d’être parent. Parce qu’elles ne mettent pas d’enfant au monde mais elles demandent a quelqu’un d’autre de le faire. Et cela n’est pas bien. Comment être une mère quand on ne peut pas ressentir ce que c’est que de porter un bébé ?

Dans un premier mouvement je me suis mis en boule. Apres tout c’est vraiment dur comme propos. Et puis je me suis rendu compte, en prenant du recul,  qu’il y avait quelques points qui avaient vraiment besoin d’être clarifiés.

Tout d’abord j’ai été très maladroit d’utiliser le terme « mères porteuses. » La connotation de cette expression tout droit venu des années 80 est trop grave pour être prise à la légère. Si vous vous rappelez un peu de ces années, quand des personnes parlaient « des mères porteuses », c’était presqu’une insulte. Et de nos jours ceci est considéré par certains « une atteinte à la dignité de la femme ». (Je me réfère à l’Association Clara qui est une importante ressource en faveur de la GPA) La prochaine fois j’y penserai à deux fois avant de choisir mes mots. Ma maman m’a pourtant bien dit de tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler. Tu as bien raison maman !

Donc au-delà d’un choix lexical inapproprié (celui qu’utilise Nadine Morano, secrétaire d’état chargée de la famille, est plutôt neutre : « femme porteuse ») il y avait des préjugés qui volaient dans l’air comme des papillons dans un champ de fleurs.

Tout d’abord l’idée que toutes les personnes qui se mettent en contact des gestatrices le font parce qu’elles ne veulent pas porter d’enfants elles mêmes. Je ne sais pas s’il y a des femmes qui se mettent dans cette situation. C’est possible que cela arrive. Cependant ce que je sais c’est que beaucoup de femmes et d’hommes vivent quelque chose de bien réel. L’infertilité. Cela peut prendre bien des formes. Il n’en reste pas moins que l’aide d’une femme porteuse semble être une solution à un problème que peu envisage.

Une autre idée est que l’adoption est plus « humaine », moins « science fiction » que d’avoir recours à l’assistance médicale à la reproduction. J’avoue que ne savais pas vraiment quoi dire lorsque quelqu’un me demandait : Pourquoi ils n’adoptent pas un enfant ? Il y a des enfants en Europe de l’Est qui sont orphelins et personne ne les aides ? Je suis tombé sur un article sur l’adoption. Il semblerait que pour chaque enfant qui se trouve dans un parcours d’adoption il y ait soixante quinze couples qui sont près à l’adopter. Et tout le monde ne qualifie pas. L’aisance financière n’est pas un critère de sélection. La santé en est un.

Il m’a fallu presque quatre mois pour commencer à construire une bibliothèque d’informations suffisante pour répondre à ces quelques simples questions. Imaginez combien d’efforts et d temps il faut à un pays pour répondre à la question de la légalisation ou pour sensibiliser de l’opinion publique.

On est bientôt arrivé ?

La gestation pour autrui?

La « Gestation Pour Autrui » est une somme de mots qui est mystérieuse. C’est vrai que la première fois que j’en ai entendu parler je me suis retrouvé en face de mon dictionnaire et j’ai découvert un autre monde. Un monde de parents intentionnels, de donneuses d’ovocytes, d’associations françaises qui veulent voir la naissance d’une nouvelle législation, et bien sur des « mères porteuses ». Un autre terme que certains préfèrent et celui de « femmes porteuses »  ou gestatrices. C’est presqu’un monde à part entière.

Il  y a près de 28 causes possibles d’infertilité pour la femme et près 10 pour l’homme.

Je veux simplement parler ici de ceux qui veulent avoir des enfants et qui pour une raison ou une autre on besoin de l’aide d’une tierce personne.

Ces personnes ont un œil sur la France et un rêve au Etats-Unis.

En France en ce moment, il y a un grand débat sur la Gestation Pour Autrui (aussi appelée GPA). Des associations comme l’Association Clara, fondée par Sylvie et Dominique Mennesson, se défendent en Cours d’Appel du Parquet de Paris pour garder la reconnaissance de filiation de leurs deux filles, et agissent pour la légalisation de la GPA et l’aide à la reproduction assistée.

Je suis un résident français qui vie aux Etats-Unis depuis près de 6 ans maintenant. Je suis marié avec une femme californienne, et j’ai deux enfants nés ici de cet amour. Cette famille est l’union de deux cultures qui vivent ensemble, en tout cas chez nous. Le début du changement dans ma mentalité remonte probablement au moment où j’ai rencontré mon épouse. Comme je l’ai dit déjà ma femme est californienne. Vous voyez, la Californie, c’est aux Etats-Unis et c’est un peu différent de la France. La monnaie nationale est le dollar, le président est un africain-américain qui était professeur de droit constitutionnel à Harvard… et ici, la gestation pour autrui est légale ! Et des français ; ainsi que des personnes du monde entier,  viennent ici pour recevoir l’aide d’agence afin d’avoir un enfant.

A ces personnes là, ce blog est pour vous, commencer par les liens dans le Blogroll, est suivez moi dans cette aventure. Car d’autres infos, et d’autres histoires sont à venir.

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