Voila presque’ un mois que je ronfle et que je ne viens pas sur mon blog pour vous nourrir de nouvelles.
Et bien c’est au mois de Janvier 2010 que le monde de la GPA bouge. Et quand je dis bouge, je pense se secoue dans tous les sens pour enfin sortir au grand jour.
C’est vrai que dans peu de temps la décision concernant la Gestation pour Autrui tournera une page. Celle de l’attente de la décision concernant la légalisation ou non la GPA, et/ou de légaliser les enfants nés de la GPA a l’étranger.
Il est parfois difficile de ce dire que toute la pression va retomber a la parution de cette décision. En tout cas une partie de la population Française va sentir cette pression retomber. Lourdement pour les uns et légèrement pour les autres. Car les personnes d’un même pays qui se divise sur un sujet ca ne date pas d’hier et c’est encore valable aujourd’hui sur le sujet de la GPA.
Quoi qu’il arrive cette pression va retomber et les esprits vont se préparer encore une fois. Chercher d’autres moyens de défendre leur point de vu.
Je pense personnellement que la France est un état encore trop jeune pour légaliser la GPA. Trop jeune car il n’y a pas d’organisme professionnel pour l’instant sur le territoire. Et légaliser la GPA en 2010 pourrait être le début d’un grand changement sur la scène professionnelle. Beaucoup de personnes se lanceront dans la création d’agence qui propose des contrats de don d’ovocyte ou de gestation. Peut être même que des agences de pays où la GPA est légal viendront simplement s’implanter ici avec des interprètes pour les aider avec la langue et/ou des consultants pour les aider avec la différence de culture.
Ce qui me semble vraiment important maintenant, c’est que la France reconnaisse les enfants nés de GPA a l’étranger. Que ces enfants puissent aller a l’école en pouvant continuer d’être fiers d’être nés de la GPA, et d’être aimes par leur parents « intentionnels » et attentionnés. Des parents qui ont voulu leur enfant avec tellement de passion et d’amour, qu’ils sont parfois partis presqu’a l’autre bout du monde pour les trouver.
Je vais pourtant en finir avec les spéculations. En finir avec les questions de l’ordre de « qu’est ce qui va se passer ? » ou, « En faveur de qui la législation va être ? ». Je veux me préoccuper du présent. Car en ce moment je suis, de façon très active, à l’écoute de ces parents « intentionnels » attentionnes. Et ils doivent se poser des questions bien sérieuses.
Petite note en passant ; lors de ma venu en France pour le Colloque de l’association Clara, j’ai eu l’occasion de parler a bon nombre de couples, hétéro et homo, et je souhaite écrire un mot pour ces personnes. Une femme en particulier, par sa détresse et aussi son énergie, m’a marquée. Et ce visage reste dans ma mémoire. Le nom est parti, mais son histoire est restée. L’histoire est restée.
PS. Pour ceux qui prefere les blogues plus specifiques, je vais tacher de faire un effort pour mon prochain article.